Le sujet majeur est le revenu du conjoint survivant, c'est à dire la réversion ! IN FINE l'objectif ultime de la retraite. 

Statistiquement, les femmes vivent plus longtemps que les hommes, sont souvent plus jeunes que leur mari, et ont parfois mis leur carrière de coté pour élever les enfants et/ou pour suivre leur conjoint (à l'international par exemple).

Sur les régimes obligatoires, le conjoint n'est pas très bien loti. La réversion n'est pas ouverte au PACSÉ ; sur la retraite de base, elle est accordée sous conditions de ressources ; en cas de re-mariage, si l'ex-conjoint n'est pas remarié, le montant réversible est au prorata du nombre d'années de mariage entre ex et actuel conjoint...

Bien sûr les statistiques peuvent nous faire mentir ! le sujet existe aussi pour messieurs. Une fin de carrière compliquée, des malus pour durée insuffisante de cotisation, un salaire inférieur au conjoint..., peuvent poser des problèmes pour assurer le 4ème âge.

Les solutions supplémentaires privées permettent d'atténuer ces déséquilibres. Le actions possibles sont nombreuses et cumulatives : Souscrire un contrat et offrir les droits à déductibilité au "conjoint le plus fragile", rédiger des clauses bénéficiaires adaptées, opter pour les bonnes options de sortie (rachats fractionnés, rente et choix du type de rente),  compléter par des contrats d'assurance vie, sans oublier les solutions civiles (donation au dernier vivant, contrat de mariage etc...).