Les dividendes rémunèrent le capital, le revenu rémunère le travail.

La confusion est trop souvent faite, au profit des dividendes. Or, non seulement le net acquis des dividendes par rapport à une bonne rémunération n'est pas toujours avantageux, mais surtout ils ne génèrent aucun droit sociaux (dans le cas des SA, SAS, SASU), ce qui peut être très dommageable à terme pour le dirigeant actionnaire. A cela s'ajoute un risque évident de requalification en cas de montant non justifié (grosse distribution et petite rémunération).

Une stratégie de rémunération se construit en amont, dès le choix de la forme juridique de l'entreprise, mais surtout pas sur le seul principe d'un éventuel intérêt de se distribuer des dividendes.

L'utilisation des dividendes reste attractif après arbitrage, en fin d'année, entre différentes solutions permettant d'optimiser les flux à sortir de l'entreprise dans le cadre d'une rémunération globale de chef d'entreprise. Mais toujours avoir bénéficié d'une rémunération en rapport avec votre activité.

D'ailleurs, la démonstration par des données chiffrées est toujours riche d'enseignement. Dans de nombreux cas, la rémunération, ou des dividendes soumis à charges sociales, sont plus efficaces que les dividendes soumis à la "flat tax"...

Gérez les bonnes priorités ! Nous proposons l'ordre suivant :